Ils·elles ont pu échanger des images des lieux où ils·elles vivent, cuisiner des plats typiques de leurs pays et des pays partenaires, apprendre quelques mots dans les autres langues, en espérant se rencontrer en présentiel bientôt.
En effet, le contexte sanitaire et la fermeture des frontières qui en découle nous a fait réfléchir à d’autres manières d’organiser nos échanges de jeunes interculturels, grâce aux outils numériques et à la créativité de chacun·e : nous avons pu profiter de trois jours de partage numérique et local, certes différent d’un échange classique, mais tout aussi enrichissant.
Le sujet de cet échange porte sur l’Histoire que nous avons voulu aborder selon plusieurs prismes : celle de l’Histoire du pays, de la ville et l’histoire personnelle, et surtout les moments où ces histoires-là s’entrecroisent. Chaque groupe national a participé à un rallye de la ville dans lequel il a cherché des lieux qui ont marqué l’Histoire de son pays, de sa ville ou de sa vie.
La Rue d’Aubagne dans laquelle ont eu lieu les tragiques effondrements du 05 Novembre 2018, quartier de Noailles à Marseille |
Les statues coloniales de la gare Saint-Charles à Marseille |
Kévin, un participant de 21 ans, nous raconte quelques activités qui ont eu lieu lors des trois journées :
“Le premier jour on a fait une visio conférence Zoom avec les algériens et les allemands, on a appris à dire les directions en allemand et en arabe, on a fait un parcours, c’était très marrant d’entendre chaque participant crier les directions dans une autre langue, je n’ai pas pu personnellement faire le parcours mais c’était marrant de regarder.
Le deuxième jour, hier, on a fait un jeu sur Zoom où on devait dire nos endroits actuels, là où on a été et là où en rêve d’aller. C’était intéressant de voir les choix de chacun, la diversité, il y avait vraiment de tout, les Etats-Unis, le Mexique, moi j’ai choisi le Mexique ou le Japon...peut être le Japon ! Ensuite on a fait une activité sur les couleurs, encore dans les trois langues, j’ai plus de facilité à les retenir en allemand car en arabe c’était similaire alors je confondais !
En tout cas ça m’a donné envie de voyager, d’ailleurs j’aimerais bien faire un volontariat à l’étranger bientôt. Maintenant qu’on a vu les participants, j’ai pu mettre un visage sur une idée qui était un peu floue, c’était bien.”