Les jeunes Français d'Air Bel sont partis ce lundi 25 à Berlin pour retrouver les jeunes Allemands et Macédoniens du projet "Trois villes au pluriel".
Il s'agit de la troisième et dernière phase du cycle d'échanges franco-germano-macédoniens.
Lundi soir, les Allemands nous ont attendu à l'hébergement "Gästeetage" (quartier Wedding, Berlin) avec un barbecue. L'hébergement est comme un grand appartement avec 8 chambres et une grande pièce à vivre.
Après avoir renoué avec les habituelles animations linguistiques et découvert le programme de la semaine, les participants ont pu partir à la découverte de la ville de Berlin et notamment du quartier Friedrichshain- Kreuzberg, autrefois séparé par le mur.
Grâce à un rallye drôle et interactif, les participants ont pu rentrer en contact direct avec les Berlinois : prendre une photo avec un vendeur de kebab, prendre en photo 5 personnes tatouées, collecter les petites fourchettes avec lesquelles on mange la célèvre "currywurst", se prendre en photo devant le mur de Berlin, trouver 5 personnalités de Kreuzberg, etc.
Aujourd'hui, la pluie fait changer un peu le programme mais elle n'est pas malvenue suite à la fournaise de la veille !
Egalement deux visites de musées: musée sur le mur de Berlin et mémorial de la Shoah, où les jeunes se sont montrés très intéressés et où les questions ne s'arrêtaient plus...
Finalement, Berlin et ses lieux magiques a fini de séduire les jeunes: piscine dans la Spree (Badeschiff), Minigolf avec lumière noire et tout simplement les animations du métro (auxquels les participants n'ont pas été les derniers à contribuer !!).
Lors de l'évaluation finale, des déclarations d'amitié, des sourires, des presque larmes....
Et dans le vol du retour, le groupe de jeunes Français n'ont qu'un mot à la bouche: quand est-ce qu'on recommence ?!
Témoignages de jeunes :
Medhi
"Je
vois les choses différemment d’avant car on apprend à voir comment les autres
vivent, on voit leur nourriture, leur ville, là où ils vivent. En plus on peut communiquer avec eux. On apprend à se
décrouvrir malgré les langues différentes. On
communique en anglais ou avec des gestes c’est ça qu’est drôle. Si on avait été
que des français, on les aurait compris direct, ça aurait été plus facile.
Alors que là c’était plus intéressant.
Pour
moi, je n’ai jamais eu aucune tension avec personne.
Plus les jours passaient, mieux c’était : l’ambiance, le programme,
les sorties, le voyage en général (à part l’hébergement et la
nourriture). C’était
une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, que du positif. C’est mieux que de rester à la maison, on
s’ennuie jamais, on visite la ville, on fait des activités.
L’Allemagne,
je la vois différemment. Il y a trop de clichés sur les
Allemands, mais quand on y est c’est différent de ce qu’on pense que c’était.
Fania,
elle était dans mon école primaire et il a fallu qu’on aille jusqu’en Macédoine
pour se parler."
Anonyme
"C’était
une belle expérience. J’ai pu découvrire 2 nouveaux pays, 2 nouvelles cultures,
2 nouvelles façons de vivre. Ca m’a permis de faire de nouvelles connaissances.
Je n’ai que des retours positifs.
Pour
communiquer, on essayait en anglais et quand on n'y arrivait pas, on faisait avec
les gestes. Les premiers temps en Macédoine c’était un peu difficile, mais
plus le cycle avançait, plus j’ai pris de l’assurance, pour parler anglais
mais aussi en général.
Au
tout début je n'étais pas à l’aise car je ne connaissait pas trop les autres. Et
plus les voyages avançaient, plus j’arrivais à me sociabiliser, même avec les
nouveaux participants.
Si
j’ai fait ces voyages, c’était surtout la curiosité de découvrir autre chose.
C’est pour ça que j’aime beaucoup voyager en général. J’étais déjà allée une
fois en Ecosse et bien sûr en Algérie, mon pays d’origine. C’était
intéressant, je me suis beaucoup amusée et que si c’était à refaire, je le
referais."
Christelle
"C’était
bien, les activités, les sorties. Il y avait des personnes qui ne parlaient pas
la même langue que nous. On a appris à se connaître petit à petit. C’était pas
facile d’aller vers les autres mais finalement on a réussi. Au début, on
restait chacun de notre côté.
Je
vais retenir les bons moments, par exemple quand on a pris le métro et qu’on
chantait tous ensemble. On n’aurait jamais fait ça à Marseille.
Medhi
et moi on s’est disputé à Marseille. C’était mon pire moment."
Stewart
"Ça
m’a apporté que du bonheur, ça m’a fait plaisir de rencontrer des personnes
d’autres pays. J’aurais bien voulu que ça continue. Mais malheureusement,
c’est pas le cas, pas assez de budget. Fantastique!
La
plupart du temps on communique avec les signes des yeux, des mains, j’arrive à
comprendre quelques mots en anglais et en allemand. On parlait tous par des signes pour se comprendre. Ca aide beaucoup. Je ne pensais pas faire des liens aussi rapidement avec des gens d’un autre pays, je
pensais pas que ce serait aussi facile.
Il y
a eu beaucoup de complicité dans le groupe, ça a beaucoup évolué entre le début
et la fin.
Ca
donne beaucoup d’idées ce voyage : de voyager beaucoup plus, d’aller
partout dans le monde. Je me disais déjà ça avant, mais là ça m’a donnée encore
plus envie.
Je
veux tout garder de ce voyage, je ne veux rien oublier. Quand je fais un truc
vraiment intéressant, je ne veux rien oublier.
Impossible. Même quelques années après je vais m’en souvenir.
Un
dernier mot : recommencer !
Pire
moment : la fin"
Islem
"Franchement,
c’était une belle semaine, ça m’a fait de belles vacances, j’ai pu décourvrir
de nouveaux visages, un nouveau pays. J’ai pu me faire de nouveaux amis. Ca
m’a appris à me débrouiller seul, car comme on ne parlait pas la langue, il
fallait essayer de se débrouiller seul dans les resto, les magasins…. Pour
mois c’était une nouvelle expérience. Je pensais que le contact avec les autres
participants allait être plus difficile car j’étais un nouveau participant,
mais j’ai été très bien intégré.
Je
communiquais avec les autres en semi-anglais, on arrivait à se comprendre.
Ce
voyage m’a un peu ouvert les yeux. Pour moi par exemple l’Allemagne c’était
différent : je m’attendais pas à ce qu’il y ait une route pour les vélos
sur les trottoirs et les gens sont gentils. Avant je n’avais pas trop d’avis
sur le pays.
Je
me suis bien amusé, on a fait plusieurs sorties, j’ai fait de nouvelles
rencontres, on a bien rigolé ensemble. Un
dernier mot : j’aimerais revivre la même chose encore une fois !"
Fania
"Au
début, je pensais pas qu’on allait vite se parler et en
fait on s’est vite mélangé.
Mais
on se connaissait pas trop en Macédoine. À Marseille, c’était mieux qu’en Macédoine, les activités, l’ambiance, l’esprit d’équipe, et à Berlin c’était encore mieux que les 2 phases d’avant.
Je
donnerai tout pour revenir.
Moi
qui croyais que j’allais pas aimer (car j’étais jamais venu en Allemagne),
j’ai beaucoup aimé les activités. La
vue de l’avion m’a donné l’impression que c’était un endroit triste.
L’ambiance
entre les français, mais aussi dans l’ensemble du groupe était géniale. L’équipe
était gentille, vous rigoliez avec nous. On se prend pas la tête avec nous,
vous rentrer dans nos délires. C’est pas toujours le cas. C’est ça que j’aime bien.
Avant
l’échange, j’était pas du tout sociable. J’ai toujours un peu de mal, mais
j’arrive beaucoup mieux à aller vers les autres. Et
avec l’anglais ça va un petit mieux.
Un
dernier mot : j’espère revenir l’année prochaine, c’est tout !"
Nassimia
"Je
retiens plein de bons moments, de choses extraordinaires, c’est quelque chose qui m’a marqué
dans ma vie que j’oublierai jamais. Si c’était à refaire, je le referais sans problème.
Par
exemple : Au départ entre français, on se connaissait pas. Je
n’avais jamais vu Christelle et maintenant on se connaît un peu plus. On a
gardé contact et on se voit entre les phases. À la
fin du voyage de Macédoine, je pensais que chacun allait tracer sa route mais
ça n'a pas été le cas.
Aujourd’hui
on participe à des projets ensemble au centre social, on danse ensemble. J’ai
l’impression que ça fait des années qu’on se connaît. Au
départ dans notre groupe de danse avec Fania, on était que 2. Maintenant on est
10.
Avant
(je suis toujours) une personne réservée, timide. J’ai du mal à aller vers les
autres, mais j’ai réussi un peu à affronter cette peur.
J’ai
pas de meilleur moment, tout a été génial.
Un
dernier mot : j’espère que je pourrai le refaire au moins une fois dans ma
vie. Tout le monde ne peut avoir cette chance là. Je le dirai à mes enfants, à
mes petits enfants."
ON
VOUDRAIT TOUS LE REFAIRE ENCORE UNE FOIS.
Une Terre Culturelle
En partenariat avec
Centre Social Air Bel
Betonia
Loja
Avec le soutien de l'Office Franco Allemand pour la Jeunesse (OFAJ)