Ophélie, volontaire au CFB en Allemagne nous raconte sa semaine de formation pendant le séminaire "Form'Action" !
7 journées, 7 nationalités, 5
langues différentes, 2 lieux, Cassis et Marseille. Peu de dénominateurs
communs… Et pourtant, une quarantaine de participants ont passé une semaine
ensemble pour une formation à l’animation interculturelle. Et pour ça, quoi de
mieux que de réunir 7 différents pays, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la France,
l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, pour créer au sein même de la formation les
conditions et l’atmosphère propres aux échanges interculturels.
Qui dit échange
culturel dit partages, partage de la langue bien sûr, mais aussi des
spécialités, des chansons, des danses, de l’humour… Et c’est ce partage qui a
permis très rapidement au groupe de se souder et de permettre à la formation de
se dérouler dans un climat chaleureux, où la motivation générale agissait comme
moteur. C’est de cette dynamique que sont notamment nés plusieurs projets
d’échanges interculturels, qui, pour certains, seront peut-être concrétisés et
permettront aux relations amorcées au sein de cette formation de se développer
et de devenir à leur tour motrices de l’interculturalité !
Cette formation a pour but de
former des animateurs et des acteurs de l’interculturalité, et ce par
l’initiation aux différentes problématiques liées aux différences culturelles,
à la coopération et au travail de groupe entre différentes nationalités, à la
communication multilinguistique, et donc au solutions qu’il est possible de
mettre en place pour favoriser l’échange et le partage culturel, véritables
objectifs de tout séjours interculturels. Or comme l’explicite le nom même de
la formation, « Form’Action », cela est notamment passé par des
exercices et ateliers pratiques, allant de présentations théâtralisées par
petits groupes à des jeux de coopération, mais aussi à la simulation de
développement de projets interculturels à des ateliers plus méthodologiques.
Ces différentes mises en pratique étaient alternées par des discussions et
débats autour de thématiques bien spécifiques, telles que la notion de culture,
la place et le rôle de la famille dans l’apprentissage culturel, le rôle du
travail en équipe, et la manière de gérer ce travail d’équipe quand plusieurs
nationalités – et donc cultures et langues – doivent interagir ensemble.
La semaine s’est ainsi organisée
en partant de la présentation de la formation, de ses objectifs, et des notions
qui allaient être mises en lien avec ses enjeux, pour aller ensuite vers une
mise en œuvre plus concrète et pratique des différents éléments évoqués les
premiers jours.
Voici ainsi le petit journal de la formation…
1er jour / vendredi 18.11 : La formation a
débuté le vendredi 18 novembre, journée qui a été ponctuée par les arrivées
décalées par petits groupes, qui ont donc pu pour certains commencer à faire
connaissance autour d’un café, d’un thé, de parts de gâteaux et de parties de
baby-foot ou de ping-pong dans la grande « salle de jeu » du centre
de Cassis. La disposition des chambres était également propice à l’échange
direct entre les différents participants, car il s’agissait de plusieurs
chambres de 6 disposées comme des « dortoirs », proximité
assurée ! Première après-midi et soirée donc consacrées à l’installation
et aux premiers échanges…
2ème jour / samedi 19.11 : On rentre dans le
vif du sujet !! Après un petit déjeuner copieux pris dans la cantine
d’habitude réservée à l’école maternelle de Cassis, tout le monde se réunit
dans la « salle de travail », où une première animation linguistique
nous attend, un « jeu de la valise / boule de neige » version prénom
où chacun devait clamer son prénom en le faisant suivre d’un geste, et où le
voisin devait ensuite répéter tous les prénoms et gestes fait avant lui et
ainsi de suite. Bon moyen pour se familiariser avec les prénoms aux consonances
pas toujours évidentes à retenir et à prononcer suivant les nationalités. Puis
il a fallu dessiner petit à petit et en échangeant à chaque fois les parties du
visage d’un autre participant, et cela donnait un résultat très… contemporain
disons. Le flou artistique et l’abstraction, c’est tendance ! Chacun
récupérait ensuite son « portrait » et devait s’en servir pour se
présenter, décrire ses centres d’intérêt, ce qu’il pensait pouvoir amener
pendant le séjour et ses objectifs quant à la formation. Cette présentation en
petit groupe, grâce notamment à des dessins (le langage universel…), a permis
d’apprendre à connaitre de nouvelles personnes, pas encore abordées depuis la
veille. Puis les formateurs ont présenté la formation avec les enjeux et les objectifs
lui étant liées, et le contenu du programme de la semaine. Chacun a ensuite pu
exprimer ses craintes, ses attentes et les qualités qu’il pensait pouvoir
amener pendant cette formation, et tout cela a pu être réuni sur un bel
affichage commun sous forme d’arbre (les racines comme lieu des compétences
amenées par les participants, une poubelle pour les craintes et les fruits de
l’arbre pour les objectifs attendus).
L’après-midi a commencé par une
promenade digestive dans la petite ville de Cassis, autour du port et à la
plage où certains ont poussé jusqu’à tremper les pieds. Au rendez-vous souffle
marin et quelques rayons de soleil…
Au retour, il s’est agi de
préparer par groupe « associatif » (chaque participant venait d’une
association qui a pu le mettre en lien avec la formation) une présentation de
son association, avec la « contrainte » de ne pouvoir dire que 3 mots
et de ne durer qu’une seule minute. Autant dire qu’il fallait rendre cela très
visuel ! Cette présentation a eu lieu après le repas, et même si la
fameuse règle des 3 mots n’a pour la plupart pas pu être tenue, les divers
moyens employés pour présenter (belles affiches, théâtre, voire même
chorégraphies !) ont rendu la soirée très animée ! Chacun a ainsi pu
se familiariser avec les associations des autres et replacer la présence de
tous ces participants dans leurs différents contextes. Cette soirée qui
réunissait tout le monde a également été l’occasion de lancer le jeu des
« amis secrets », où chacun devait piocher au hasard le nom d’un
autre participant et se charger de lui faire pleins de petites attentions et de
veiller sur lui, et ce dans le plus grand secret bien sûr…
3ème jour / dimanche 20.11 : La journée a
commencé avec une nouvelle animation linguistique, où il s’agissait de se dire
bonjour et « comment ça va ? » dans différentes langues, mais
toutes sauf la sienne ! Puis la matinée a été consacrée à la notion de
culture. Les participants, rassemblés en petits groupes de différentes
nationalités, devaient proposer une définition de ce qu’est la culture et de
ses enjeux, à exposer ensuite devant tous les autres participant à l’aide
encore une fois d’un visuel parlant (il ne faut pas oublier que 5 langues
étaient parlées au sein de cette formation !). De ces présentations
générales plusieurs points communs ont été pointé, notamment les traditions,
les croyances, les valeurs, les références, et bien sûr le langage commun à
chaque culture. A la suite de ces « exposés », un débat avec tous les
participants a été ouvert sur le sujet, puis une présentation-résumée et plus
théorique des formateurs a été engagée, évoquant notamment l’image d’un iceberg
avec pour la surface immergée les signes « extérieurs » de la culture
(langage, vêtements, croyance…) et pour la partie immergée les fondements
sous-jacents et plus inconscients de la culture (éducation, valeurs liées aux
croyances, tabous…), facteurs qui l’encrent plus profondément chez l’individu.
Puis le groupe a été divisé en
plusieurs petites équipes pour participer à une série de différents jeux
« coopératifs », où il s’agissait de gérer le « travail »
d’un groupe où la communication verbale est souvent problématique, sachant que
les langues parlées et comprises n’étaient pas communes à l’ensemble du groupe,
et que ces petits jeux étaient également construits de manière à réduire
l’usage des sens (yeux fermés, interdiction de parler, restriction dans les
mouvements corporels…). Ainsi dans l’un d’eux il s’agissait de former avec les
membres de l’équipe un carré, en gardant les yeux fermés, en partant d’une
position circulaire. Dans le second il s’agissait de faire descendre un long
bâton jusqu’au sol en le plaçant à l’horizontale sur le bout des doigts de
l’ensemble de l’équipe. Le dernier consistait à dessiner un objet donné en
tenant tous ensemble un seul feutre, et en n’ayant pas le droit de parler. Il
s’agissait donc de trouver un équilibre et une entente mutuelle pour résoudre
ensemble ces petits défis, ce qui évidemment ne s’est pas toujours avéré
facile ! Mais là était tout l’enjeu. Apprendre à être patient, à savoir
écouter pour ensuite aussi se faire mieux entendre, échanger en prenant son
temps... Un retour sur ces jeux à ensuite eu lieu avec tout le groupe, en
évoquant les problématiques rencontrées mais aussi les solutions trouvées au
fur et à mesure pour résoudre ces défis.
Le reste de la fin d’après-midi a
été consacré à préparer la grande soirée interculturelle, où chacun était
chargé de ramener une spécialité de son pays, pour pouvoir donc constituer un
grand buffet représentatif des saveurs de 7 pays différents ! Certains
avaient également revêtis leurs belles tenues, et la soirée s’est déroulée
entre présentations des produits, dégustations, chants, danses, pour la plupart
orientales, et tout ça jusqu’au bout de la nuit !
4ème jour / lundi 21.11 : Après cette belle
et mouvementée soirée est venu le temps de dire au revoir à Cassis et de se
diriger vers Marseille ! Un grand rallye y était initialement prévu mais
le temps pluvieux a bouleversé tous les plans, et la journée a donc été laissée
libre. Une fois le trajet en bus sur une route en lacets serrés (ce qui n’a pas
plus à tout le monde…) achevé, nous sommes partis pour certains à la recherche
d’un restaurant, puis avons eu l’après-midi pour nous installer dans le nouvel
hébergement et pour nous reposer ou nous balader un peu.
Nous avions rendez-vous en fin
d’après-midi dans le local marseillais d’Amnesty International, où Basel, notre
super multi-traducteur (maîtrisant parfaitement l’anglais, le français et
l’arabe entre autres) nous a présenté cette association, en évoquant son
histoire, ses fondements et ses objectifs. De très belles initiatives, qui
donnent des idées et la motivation nécessaire pour en créer d’autres à notre
tour, à notre échelle…
Après cette présentation, les
participants se sont réunis dans leur « groupe associatif » pour
faire l’évaluation intermédiaire de la formation accompagnés par l’un des
formateurs, pointer les éléments problématiques, les attentes et les solutions
qu’il serait possible de mettre en place pendant la seconde partie du séjour.
Pour notre première soirée à
Marseille, nous avions rendez-vous dans une salle de concert transformée pour
l’occasion en salle de restaurant, prête à accueillir les plats préparés par
notre cuisinier ! Une ambiance différente de la cantine maternelle… !
5ème jour / mardi 22.12 : Premier réveil à
Marseille, et direction notre nouvelle salle de travail située à quelques
minutes de l’hébergement. Comme chaque matin, nous avons commencé par une
animation linguistique, basée sur des mots très simples de chaque langue
(merci, bonjour, au revoir…) à échanger avec les autres participants. Une fois
un peu mieux réveillés, nous nous sommes réunis par petits groupes, chacun constitués
d’un membre de chaque association pour échanger sur l’évaluation intermédiaire
de la veille et pour mettre en commun les points positifs et négatifs soulevés,
ainsi que des propositions concrètes qui viseraient à améliorer la seconde
partie de la formation. Pour la plupart ces points soulignaient le besoin de
plus de clarté dans les traductions et les personnes chargées de ces
traductions, et de définir plus concrètement les objectifs liés aux activités
et discussions menées. Cela a par la suite été pris en compte et permis de
mieux comprendre comment utiliser cette formation comme un outil pour nos
divers futurs projets.
Puis deux « ateliers »
ont été mis en place, l’un était une discussion autour de la notion de famille
et le rôle que cette dernière joue dans l’impact culturel chez l’individu, et
l’autre était une forme de jeu visant à rendre concret les processus de
différenciation culturelle et d’intégration. Ayant participé à ce dernier, je
ne peux que parler de celui-ci. Plusieurs tables accueillaient les différents
participant, et une enveloppe était distribuée sur chacune de ces tables contenant
les règles du jeu en chaque langue. La règle principale était qu’il était
formellement interdit de parler. Le jeu consistait en des lancés de dés, et
avec certains chiffres d’autres règles étaient associées (comme une relance, un
saut de tour, une addition de points…). Au bout d’un tour, un participant de
chaque table devait se rendre à une autre table, et ainsi de suite. Très vite,
l’on comprend que les règles associées aux lancés de dés sont différentes d’une
table à l’autre, et tout devient une question d’adaptabilité – aux nouvelles
règles, aux autres joueurs, à la possible incompréhension, à la dissolution des
règles… Il faut bien rappeler qu’aucune communication verbale n’était permise
pendant tout le processus. Un fois le jeu terminé, un retour sur les ressentis
des participants et sur les enjeux de cet atelier a eu lieu. Certains se sont
sentis perdu, ignorés, tandis que d’autres se sont très bien
« acclimatés » à leur nouvel environnement, constitué par les
différentes tables. Il s’agissait bien là de simuler les réactions qu’il est
possible de ressentir au contact d’un nouvel environnement, qui possède ses
propres règles, pas toujours compréhensibles pour le nouveau venu qui lui aussi
possède ses propres règles et habitudes et qui n’a pas les moyens de
communiquer de manière directe. Les sentiments d’intégration, ou, au contraire,
d’exclusion, les différents moyens d’adaptabilité et les processus d’échanges
ont donc été les thèmes abordés, permettant de familiariser les participants
avec les enjeux d’un travail d’équipe multiculturel visant à créer des projets
d’échanges eux aussi multiculturels.
L’après-midi a été dédié au
rallye, initialement prévu le lundi. Le groupe a été séparé en plusieurs
petites équipes avec dans chacune d’elles un participant connaissant la ville,
et une mission spéciale à accomplir. Suivant les équipes il pouvait s’agir de
prendre des photos « à thème » (une photo drôle, un
« tabou » marseillais, une pleine de couleur…), de suivre des couples
en plein Marseille, d’expérimenter un lieu avec ses 5 sens, de faire du troc à
partir d’une pomme… Concernant mon groupe, nous devions nous adresser à 5
personnes différentes et leur demander quel était leur lieu préféré à
Marseille, pour aller ensuite le prendre en photo. A notre retour au centre,
chaque équipe devait présenter son expérience et sa mission sous une forme
théâtrale au reste du groupe. Puis un retour a eu lieu sur l’activité,
notamment pour en dégager les points positifs et négatifs, et les objectifs
qu’elle vise à atteindre. Ce rallye, sous toutes ses formes, était un très bon
moyen d’être immergé dans Marseille et d’avoir un prétexte pour pouvoir
interagir avec les locaux, qui nous donnaient un autre regard sur la ville.
Encore une fois le fait d’être par équipe a favorisé les échanges
interculturels entre les différents participants, et le partage d’une nouvelle
expérience commune.
C’est donc ainsi que s’est achevé
cette journée bien chargée…
6ème jour / mercredi 23.12 : Cette journée a
été complètement dédiée à la simulation de réalisation de projets d’échanges,
le but même visé par la formation ! Après une animation linguistique
dynamisant un peu le groupe, les formateurs nous ont présenté les
caractéristiques principales de l’élaboration d’un projet d’échange, avec entre
autres la définition d’un public cible, les objectifs recherchés et les outils
utilisés pour les atteindre, la mise en valeur de l’impact local du projet et
le développement d’un programme précis.
Puis un petit jeu nous as permis
de repérer les participants partageant des similitudes entre eux, et qui
seraient donc plus à même de construire un projet ensemble. L’un des formateurs
criait une caractéristique spécifique (travaille avec des étudiants / personnes
en réinsertion / jeunes de centres sociaux…, utilise la danse / musique /
cinéma / théâtre…, etc), et tous les participants la partageant devaient se
réunir au centre du cercle formé par le groupe. Une fois cette
« catégorisation » effectuée, les participants devaient donc se
réunir par groupe de 4-6 pour développer ensemble un projet, comportant tous
les points mentionnés plus haut. L’après-midi a donc été dédiée à ce travail de
groupe pour aboutir à une présentation visuelle des objectifs visés par le
projet et son programme détaillé sur une semaine. Toutes ces présentations ont
été par la suite affichées, et chacun a donc pu s’intéresser aux projets des
autres groupes. Des projets de toutes sortes sont nés, utilisant le théâtre, le
sport, la musique, le cinéma, ou une combinaison de tous ces outils et bien
d’autres encore, pour traiter de l’intégration sociale, de la lutte contre les
extrémismes et le racisme, de l’ouverture à l’autre… Bien qu’il ne s’agisse que
de simulation, et qu’une après-midi n’est évidemment suffisante que pour poser
les bases d’un projet d’échange, ces projets pourront par la suite être
développé par les différents participants et peut-être être finalement
concrétisés…
Après cette après-midi intense,
un bon restaurant s’imposait ! Avec au menu, couscous, thé à la menthe… et
danses orientales pour entamer la digestion !
7ème jour / jeudi 24.12 : Dernier jour,
dernier réveil tous ensemble… Une session de méditation créative pour commencer
et s’éveiller en douceur, suivie d’une animation linguistique à base de « BlabLablA »
(jouer de petites scènes improvisées en utilisant en tout et pour tout comme
langage que du « blablablaaa ») pour finir de se réveiller
complètement, et la matinée peut débuter, consacrée cette fois-ci à divers
ateliers animés par les participants eux-mêmes. Au programme, un atelier de
théâtre forum, un de « visualisation » (apprendre à exprimer une idée
ou un programme seulement à partir de dessins ou de signes) et un de partage de
jeux (animations linguistiques, energisers…). Chacun a donc pu choisir à quel
atelier participer, en fonction de ce qui pouvait lui apporter le plus. Ces
ateliers ont permis à la fois d’acquérir de nouveaux éléments méthodologiques
et des exemples pratiques d’activités à mettre en place lors d’échanges.
Puis un « comité Erasmus
+ » a eu lieu, présenté et joué par les formateurs, « testant »
nos idées de projets réalisés la veille et révélant les enjeux et les limites
de chacun. Chaque détail est en effet à penser, allant de la logique des pays
participants et accueillants des échanges à la clarté des objectifs visés, ou
encore à la faisabilité budgétaire des différentes idées proposées. Ce
« reality test » a donc permis de remettre chaque projet dans un
contexte plus pratique et concret, en pointant les pistes à développer afin de
rendre le projet réellement présentable devant un comité, si le groupe a
réellement envie de poursuivre.
Une fois
le « comité » clos, le repas et le début d’après-midi étaient
laissés libres, et le groupe s’est donc rendu dans le centre-ville pour trouver
un endroit sympa, puis certains sont allés se reposer quand d’autres ont tenté
de gravir la colline menant à la « Bonne-Mère » !
En fin d’après-midi, tout le
monde s’est réuni pour la dernière fois au centre pour faire l’évaluation
finale de la formation… D’abord de manière écrite et individuelle, puis sous
forme d’une discussion générale où chacun avait la possibilité d’exprimer ses
impressions sur la semaine passée… Moment bien sûr très émotionnel… La fin se
faisait sentir…
Pour la dernière soirée, un repas
était prévu dans une petite salle, avec bien entendu apéro et gâteaux à
foisons ! Qui dit dernière soirée dit révélation des « amis
secrets » de chacun, avec pour certains de grosses surprises et pour
d’autres… seulement une confirmation de ce qu’ils savaient depuis le
début ! Puis bien sûr, ça devenait une petite habitude, grosse session de
danse, surtout orientale !! Les derniers moments à partager dans un groupe
où l’énergie et le partage s’étaient de suite installés, baignés dans l’espoir
d’une seconde phase à la formation, qui réunirait une fois encore toutes ces
nationalités et belles personnalités…
8ème jour / Vendredi 25.12 : Il se faisait
pressentir et voilà que cette fois il était bel et bien là, le triste
départ ! Chacun s’est réveillé, encore bien fatigué de la veille, pour un
dernier au revoir ou dans la panique d’un réveil qui n’a pas sonné, et c’est le
retour, les adieux, et les promesses de futures retrouvailles…
Ophélie