13/01/2017

Témoignage "Form'Action



Ophélie, volontaire au CFB en Allemagne nous raconte sa semaine de formation pendant le séminaire "Form'Action" !

7 journées, 7 nationalités, 5 langues différentes, 2 lieux, Cassis et Marseille. Peu de dénominateurs communs… Et pourtant, une quarantaine de participants ont passé une semaine ensemble pour une formation à l’animation interculturelle. Et pour ça, quoi de mieux que de réunir 7 différents pays, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, pour créer au sein même de la formation les conditions et l’atmosphère propres aux échanges interculturels. 


Qui dit échange culturel dit partages, partage de la langue bien sûr, mais aussi des spécialités, des chansons, des danses, de l’humour… Et c’est ce partage qui a permis très rapidement au groupe de se souder et de permettre à la formation de se dérouler dans un climat chaleureux, où la motivation générale agissait comme moteur. C’est de cette dynamique que sont notamment nés plusieurs projets d’échanges interculturels, qui, pour certains, seront peut-être concrétisés et permettront aux relations amorcées au sein de cette formation de se développer et de devenir à leur tour motrices de l’interculturalité !
Cette formation a pour but de former des animateurs et des acteurs de l’interculturalité, et ce par l’initiation aux différentes problématiques liées aux différences culturelles, à la coopération et au travail de groupe entre différentes nationalités, à la communication multilinguistique, et donc au solutions qu’il est possible de mettre en place pour favoriser l’échange et le partage culturel, véritables objectifs de tout séjours interculturels. Or comme l’explicite le nom même de la formation, « Form’Action », cela est notamment passé par des exercices et ateliers pratiques, allant de présentations théâtralisées par petits groupes à des jeux de coopération, mais aussi à la simulation de développement de projets interculturels à des ateliers plus méthodologiques. Ces différentes mises en pratique étaient alternées par des discussions et débats autour de thématiques bien spécifiques, telles que la notion de culture, la place et le rôle de la famille dans l’apprentissage culturel, le rôle du travail en équipe, et la manière de gérer ce travail d’équipe quand plusieurs nationalités – et donc cultures et langues – doivent interagir ensemble.
La semaine s’est ainsi organisée en partant de la présentation de la formation, de ses objectifs, et des notions qui allaient être mises en lien avec ses enjeux, pour aller ensuite vers une mise en œuvre plus concrète et pratique des différents éléments évoqués les premiers jours.



Voici ainsi le petit journal de la formation…

1er jour / vendredi 18.11 : La formation a débuté le vendredi 18 novembre, journée qui a été ponctuée par les arrivées décalées par petits groupes, qui ont donc pu pour certains commencer à faire connaissance autour d’un café, d’un thé, de parts de gâteaux et de parties de baby-foot ou de ping-pong dans la grande « salle de jeu » du centre de Cassis. La disposition des chambres était également propice à l’échange direct entre les différents participants, car il s’agissait de plusieurs chambres de 6 disposées comme des « dortoirs », proximité assurée ! Première après-midi et soirée donc consacrées à l’installation et aux premiers échanges…

2ème jour / samedi 19.11 : On rentre dans le vif du sujet !! Après un petit déjeuner copieux pris dans la cantine d’habitude réservée à l’école maternelle de Cassis, tout le monde se réunit dans la « salle de travail », où une première animation linguistique nous attend, un « jeu de la valise / boule de neige » version prénom où chacun devait clamer son prénom en le faisant suivre d’un geste, et où le voisin devait ensuite répéter tous les prénoms et gestes fait avant lui et ainsi de suite. Bon moyen pour se familiariser avec les prénoms aux consonances pas toujours évidentes à retenir et à prononcer suivant les nationalités. Puis il a fallu dessiner petit à petit et en échangeant à chaque fois les parties du visage d’un autre participant, et cela donnait un résultat très… contemporain disons. Le flou artistique et l’abstraction, c’est tendance ! Chacun récupérait ensuite son « portrait » et devait s’en servir pour se présenter, décrire ses centres d’intérêt, ce qu’il pensait pouvoir amener pendant le séjour et ses objectifs quant à la formation. Cette présentation en petit groupe, grâce notamment à des dessins (le langage universel…), a permis d’apprendre à connaitre de nouvelles personnes, pas encore abordées depuis la veille. Puis les formateurs ont présenté la formation avec les enjeux et les objectifs lui étant liées, et le contenu du programme de la semaine. Chacun a ensuite pu exprimer ses craintes, ses attentes et les qualités qu’il pensait pouvoir amener pendant cette formation, et tout cela a pu être réuni sur un bel affichage commun sous forme d’arbre (les racines comme lieu des compétences amenées par les participants, une poubelle pour les craintes et les fruits de l’arbre pour les objectifs attendus).
L’après-midi a commencé par une promenade digestive dans la petite ville de Cassis, autour du port et à la plage où certains ont poussé jusqu’à tremper les pieds. Au rendez-vous souffle marin et quelques rayons de soleil…
Au retour, il s’est agi de préparer par groupe « associatif » (chaque participant venait d’une association qui a pu le mettre en lien avec la formation) une présentation de son association, avec la « contrainte » de ne pouvoir dire que 3 mots et de ne durer qu’une seule minute. Autant dire qu’il fallait rendre cela très visuel ! Cette présentation a eu lieu après le repas, et même si la fameuse règle des 3 mots n’a pour la plupart pas pu être tenue, les divers moyens employés pour présenter (belles affiches, théâtre, voire même chorégraphies !) ont rendu la soirée très animée ! Chacun a ainsi pu se familiariser avec les associations des autres et replacer la présence de tous ces participants dans leurs différents contextes. Cette soirée qui réunissait tout le monde a également été l’occasion de lancer le jeu des « amis secrets », où chacun devait piocher au hasard le nom d’un autre participant et se charger de lui faire pleins de petites attentions et de veiller sur lui, et ce dans le plus grand secret bien sûr…

3ème jour / dimanche 20.11 : La journée a commencé avec une nouvelle animation linguistique, où il s’agissait de se dire bonjour et « comment ça va ? » dans différentes langues, mais toutes sauf la sienne ! Puis la matinée a été consacrée à la notion de culture. Les participants, rassemblés en petits groupes de différentes nationalités, devaient proposer une définition de ce qu’est la culture et de ses enjeux, à exposer ensuite devant tous les autres participant à l’aide encore une fois d’un visuel parlant (il ne faut pas oublier que 5 langues étaient parlées au sein de cette formation !). De ces présentations générales plusieurs points communs ont été pointé, notamment les traditions, les croyances, les valeurs, les références, et bien sûr le langage commun à chaque culture. A la suite de ces « exposés », un débat avec tous les participants a été ouvert sur le sujet, puis une présentation-résumée et plus théorique des formateurs a été engagée, évoquant notamment l’image d’un iceberg avec pour la surface immergée les signes « extérieurs » de la culture (langage, vêtements, croyance…) et pour la partie immergée les fondements sous-jacents et plus inconscients de la culture (éducation, valeurs liées aux croyances, tabous…), facteurs qui l’encrent plus profondément chez l’individu.
Puis le groupe a été divisé en plusieurs petites équipes pour participer à une série de différents jeux « coopératifs », où il s’agissait de gérer le « travail » d’un groupe où la communication verbale est souvent problématique, sachant que les langues parlées et comprises n’étaient pas communes à l’ensemble du groupe, et que ces petits jeux étaient également construits de manière à réduire l’usage des sens (yeux fermés, interdiction de parler, restriction dans les mouvements corporels…). Ainsi dans l’un d’eux il s’agissait de former avec les membres de l’équipe un carré, en gardant les yeux fermés, en partant d’une position circulaire. Dans le second il s’agissait de faire descendre un long bâton jusqu’au sol en le plaçant à l’horizontale sur le bout des doigts de l’ensemble de l’équipe. Le dernier consistait à dessiner un objet donné en tenant tous ensemble un seul feutre, et en n’ayant pas le droit de parler. Il s’agissait donc de trouver un équilibre et une entente mutuelle pour résoudre ensemble ces petits défis, ce qui évidemment ne s’est pas toujours avéré facile ! Mais là était tout l’enjeu. Apprendre à être patient, à savoir écouter pour ensuite aussi se faire mieux entendre, échanger en prenant son temps... Un retour sur ces jeux à ensuite eu lieu avec tout le groupe, en évoquant les problématiques rencontrées mais aussi les solutions trouvées au fur et à mesure pour résoudre ces défis.
Le reste de la fin d’après-midi a été consacré à préparer la grande soirée interculturelle, où chacun était chargé de ramener une spécialité de son pays, pour pouvoir donc constituer un grand buffet représentatif des saveurs de 7 pays différents ! Certains avaient également revêtis leurs belles tenues, et la soirée s’est déroulée entre présentations des produits, dégustations, chants, danses, pour la plupart orientales, et tout ça jusqu’au bout de la nuit !



4ème jour / lundi 21.11 : Après cette belle et mouvementée soirée est venu le temps de dire au revoir à Cassis et de se diriger vers Marseille ! Un grand rallye y était initialement prévu mais le temps pluvieux a bouleversé tous les plans, et la journée a donc été laissée libre. Une fois le trajet en bus sur une route en lacets serrés (ce qui n’a pas plus à tout le monde…) achevé, nous sommes partis pour certains à la recherche d’un restaurant, puis avons eu l’après-midi pour nous installer dans le nouvel hébergement et pour nous reposer ou nous balader un peu.
Nous avions rendez-vous en fin d’après-midi dans le local marseillais d’Amnesty International, où Basel, notre super multi-traducteur (maîtrisant parfaitement l’anglais, le français et l’arabe entre autres) nous a présenté cette association, en évoquant son histoire, ses fondements et ses objectifs. De très belles initiatives, qui donnent des idées et la motivation nécessaire pour en créer d’autres à notre tour, à notre échelle…
Après cette présentation, les participants se sont réunis dans leur « groupe associatif » pour faire l’évaluation intermédiaire de la formation accompagnés par l’un des formateurs, pointer les éléments problématiques, les attentes et les solutions qu’il serait possible de mettre en place pendant la seconde partie du séjour.
Pour notre première soirée à Marseille, nous avions rendez-vous dans une salle de concert transformée pour l’occasion en salle de restaurant, prête à accueillir les plats préparés par notre cuisinier ! Une ambiance différente de la cantine maternelle… !

5ème jour / mardi 22.12 : Premier réveil à Marseille, et direction notre nouvelle salle de travail située à quelques minutes de l’hébergement. Comme chaque matin, nous avons commencé par une animation linguistique, basée sur des mots très simples de chaque langue (merci, bonjour, au revoir…) à échanger avec les autres participants. Une fois un peu mieux réveillés, nous nous sommes réunis par petits groupes, chacun constitués d’un membre de chaque association pour échanger sur l’évaluation intermédiaire de la veille et pour mettre en commun les points positifs et négatifs soulevés, ainsi que des propositions concrètes qui viseraient à améliorer la seconde partie de la formation. Pour la plupart ces points soulignaient le besoin de plus de clarté dans les traductions et les personnes chargées de ces traductions, et de définir plus concrètement les objectifs liés aux activités et discussions menées. Cela a par la suite été pris en compte et permis de mieux comprendre comment utiliser cette formation comme un outil pour nos divers futurs projets.
Puis deux « ateliers » ont été mis en place, l’un était une discussion autour de la notion de famille et le rôle que cette dernière joue dans l’impact culturel chez l’individu, et l’autre était une forme de jeu visant à rendre concret les processus de différenciation culturelle et d’intégration. Ayant participé à ce dernier, je ne peux que parler de celui-ci. Plusieurs tables accueillaient les différents participant, et une enveloppe était distribuée sur chacune de ces tables contenant les règles du jeu en chaque langue. La règle principale était qu’il était formellement interdit de parler. Le jeu consistait en des lancés de dés, et avec certains chiffres d’autres règles étaient associées (comme une relance, un saut de tour, une addition de points…). Au bout d’un tour, un participant de chaque table devait se rendre à une autre table, et ainsi de suite. Très vite, l’on comprend que les règles associées aux lancés de dés sont différentes d’une table à l’autre, et tout devient une question d’adaptabilité – aux nouvelles règles, aux autres joueurs, à la possible incompréhension, à la dissolution des règles… Il faut bien rappeler qu’aucune communication verbale n’était permise pendant tout le processus. Un fois le jeu terminé, un retour sur les ressentis des participants et sur les enjeux de cet atelier a eu lieu. Certains se sont sentis perdu, ignorés, tandis que d’autres se sont très bien « acclimatés » à leur nouvel environnement, constitué par les différentes tables. Il s’agissait bien là de simuler les réactions qu’il est possible de ressentir au contact d’un nouvel environnement, qui possède ses propres règles, pas toujours compréhensibles pour le nouveau venu qui lui aussi possède ses propres règles et habitudes et qui n’a pas les moyens de communiquer de manière directe. Les sentiments d’intégration, ou, au contraire, d’exclusion, les différents moyens d’adaptabilité et les processus d’échanges ont donc été les thèmes abordés, permettant de familiariser les participants avec les enjeux d’un travail d’équipe multiculturel visant à créer des projets d’échanges eux aussi multiculturels.
L’après-midi a été dédié au rallye, initialement prévu le lundi. Le groupe a été séparé en plusieurs petites équipes avec dans chacune d’elles un participant connaissant la ville, et une mission spéciale à accomplir. Suivant les équipes il pouvait s’agir de prendre des photos « à thème » (une photo drôle, un « tabou » marseillais, une pleine de couleur…), de suivre des couples en plein Marseille, d’expérimenter un lieu avec ses 5 sens, de faire du troc à partir d’une pomme… Concernant mon groupe, nous devions nous adresser à 5 personnes différentes et leur demander quel était leur lieu préféré à Marseille, pour aller ensuite le prendre en photo. A notre retour au centre, chaque équipe devait présenter son expérience et sa mission sous une forme théâtrale au reste du groupe. Puis un retour a eu lieu sur l’activité, notamment pour en dégager les points positifs et négatifs, et les objectifs qu’elle vise à atteindre. Ce rallye, sous toutes ses formes, était un très bon moyen d’être immergé dans Marseille et d’avoir un prétexte pour pouvoir interagir avec les locaux, qui nous donnaient un autre regard sur la ville. Encore une fois le fait d’être par équipe a favorisé les échanges interculturels entre les différents participants, et le partage d’une nouvelle expérience commune.
C’est donc ainsi que s’est achevé cette journée bien chargée…

6ème jour / mercredi 23.12 : Cette journée a été complètement dédiée à la simulation de réalisation de projets d’échanges, le but même visé par la formation ! Après une animation linguistique dynamisant un peu le groupe, les formateurs nous ont présenté les caractéristiques principales de l’élaboration d’un projet d’échange, avec entre autres la définition d’un public cible, les objectifs recherchés et les outils utilisés pour les atteindre, la mise en valeur de l’impact local du projet et le développement d’un programme précis.
Puis un petit jeu nous as permis de repérer les participants partageant des similitudes entre eux, et qui seraient donc plus à même de construire un projet ensemble. L’un des formateurs criait une caractéristique spécifique (travaille avec des étudiants / personnes en réinsertion / jeunes de centres sociaux…, utilise la danse / musique / cinéma / théâtre…, etc), et tous les participants la partageant devaient se réunir au centre du cercle formé par le groupe. Une fois cette « catégorisation » effectuée, les participants devaient donc se réunir par groupe de 4-6 pour développer ensemble un projet, comportant tous les points mentionnés plus haut. L’après-midi a donc été dédiée à ce travail de groupe pour aboutir à une présentation visuelle des objectifs visés par le projet et son programme détaillé sur une semaine. Toutes ces présentations ont été par la suite affichées, et chacun a donc pu s’intéresser aux projets des autres groupes. Des projets de toutes sortes sont nés, utilisant le théâtre, le sport, la musique, le cinéma, ou une combinaison de tous ces outils et bien d’autres encore, pour traiter de l’intégration sociale, de la lutte contre les extrémismes et le racisme, de l’ouverture à l’autre… Bien qu’il ne s’agisse que de simulation, et qu’une après-midi n’est évidemment suffisante que pour poser les bases d’un projet d’échange, ces projets pourront par la suite être développé par les différents participants et peut-être être finalement concrétisés…
Après cette après-midi intense, un bon restaurant s’imposait ! Avec au menu, couscous, thé à la menthe… et danses orientales pour entamer la digestion !



7ème jour / jeudi 24.12 : Dernier jour, dernier réveil tous ensemble… Une session de méditation créative pour commencer et s’éveiller en douceur, suivie d’une animation linguistique à base de « BlabLablA » (jouer de petites scènes improvisées en utilisant en tout et pour tout comme langage que du « blablablaaa ») pour finir de se réveiller complètement, et la matinée peut débuter, consacrée cette fois-ci à divers ateliers animés par les participants eux-mêmes. Au programme, un atelier de théâtre forum, un de « visualisation » (apprendre à exprimer une idée ou un programme seulement à partir de dessins ou de signes) et un de partage de jeux (animations linguistiques, energisers…). Chacun a donc pu choisir à quel atelier participer, en fonction de ce qui pouvait lui apporter le plus. Ces ateliers ont permis à la fois d’acquérir de nouveaux éléments méthodologiques et des exemples pratiques d’activités à mettre en place lors d’échanges.
Puis un « comité Erasmus + » a eu lieu, présenté et joué par les formateurs, « testant » nos idées de projets réalisés la veille et révélant les enjeux et les limites de chacun. Chaque détail est en effet à penser, allant de la logique des pays participants et accueillants des échanges à la clarté des objectifs visés, ou encore à la faisabilité budgétaire des différentes idées proposées. Ce « reality test » a donc permis de remettre chaque projet dans un contexte plus pratique et concret, en pointant les pistes à développer afin de rendre le projet réellement présentable devant un comité, si le groupe a réellement envie de poursuivre.
Une fois le « comité » clos, le repas et le début d’après-midi étaient laissés libres, et le groupe s’est donc rendu dans le centre-ville pour trouver un endroit sympa, puis certains sont allés se reposer quand d’autres ont tenté de gravir la colline menant à la « Bonne-Mère » !
En fin d’après-midi, tout le monde s’est réuni pour la dernière fois au centre pour faire l’évaluation finale de la formation… D’abord de manière écrite et individuelle, puis sous forme d’une discussion générale où chacun avait la possibilité d’exprimer ses impressions sur la semaine passée… Moment bien sûr très émotionnel… La fin se faisait sentir…
Pour la dernière soirée, un repas était prévu dans une petite salle, avec bien entendu apéro et gâteaux à foisons ! Qui dit dernière soirée dit révélation des « amis secrets » de chacun, avec pour certains de grosses surprises et pour d’autres… seulement une confirmation de ce qu’ils savaient depuis le début ! Puis bien sûr, ça devenait une petite habitude, grosse session de danse, surtout orientale !! Les derniers moments à partager dans un groupe où l’énergie et le partage s’étaient de suite installés, baignés dans l’espoir d’une seconde phase à la formation, qui réunirait une fois encore toutes ces nationalités et belles personnalités…

8ème jour / Vendredi 25.12 : Il se faisait pressentir et voilà que cette fois il était bel et bien là, le triste départ ! Chacun s’est réveillé, encore bien fatigué de la veille, pour un dernier au revoir ou dans la panique d’un réveil qui n’a pas sonné, et c’est le retour, les adieux, et les promesses de futures retrouvailles…


 Ophélie