Partir en mission avec Une Terre Culturelle

Tu es à la recherche de nouvelles expériences ? Tu as envie de partir à l’étranger ? Tu viens d’acquérir ton BAC ou un diplôme universitaire ? Tu souhaites avoir une vue d’ensemble sur tes possibilités ?  

Une Terre Culturelle sera présente dans plusieurs événements marseillais afin de vous proposer ses missions et d'ouvrir le champ de vos possibilités !

- Séances d’information collective du CRIJPA "Partir à l'étranger"

Un réseau de plusieurs associations marseillaises invite tous les jeunes intéressés par une expérience à l’étranger à une séance d’information collective dans les locaux du Centre Régional Information Jeunesse Provence Alpes (CRIJPA). C’est un jeudi par mois à 14h30 et c’est gratuit. L’association Une Terre Culturelle y est représentée par ses volontaires internationaux qui font eux-mêmes une expérience à l’étranger.

Voici les prochains rendez-vous :

★ 18 février ★ 17 mai  ★ 21 avril  ★ 19 mai  ★ 16 juin

15 septembre ★  20 octobre  ★17 novembre  ★ 15 décembre

Adresse :

CRIJ Provence Alpes

96, La Canebière

13001 Marseille

- Le salon des métiers et des formations "Métierama"

300 métiers sont présentés au public avec les formations correspondantes, du niveau CAP au diplôme d’ingénieur. Vous retrouverez, en plus, de nombreuses offres de missions en service civique en France et à l'étranger !

21 au 23 janvier, au Parc Chanot de Marseille

http://www.metierama.com

Regards croisés sur le volontariat à Blossin, décembre 2015

L'échange de volontaires franco-allemand a eu lieu à Blossin du 8 au 12 décembre puis à Marseille du 12 au 16 décembre.

9 volontaires en Service Civique à Marseille et 7 volontaires de Eberswelde se sont rencontrés afin de partager leur expérience, parler de l'engagement citoyen et découvrir la situation locale culturelle, associative et citoyenne d'un autre pays.

Lors de la première phase à Blossin, nous étions dans un hébergement dans la fôret, au bord d'un lac, un endroit propice à la rencontre et aux jeux de coopération extérieur malgré le froid !

La première journée nous a permis d'apprendre à nous connaître, grâce à plusieurs méthodes, jeux des portraits mais aussi jeux de coopération qui a tout de suite créé une bonne dynamique de groupe. Une soirée "défis fous" a été organisée et a continuée à créer des liens entre les participants, qui s'en sont donnés à coeur joie !







Les jours suivant en Allemagne ont permis de rentrer plus en profondeur dans les missions de chaque volontaire et dans l'histoire du volontariat.

Nous sommes ensuite allés visiter la structure d'un volontaire à Eberswalde, avant d'aller visiter Berlin pour la dernière soirée allemande.





Nous avons repris le programme à Marseille dimanche 13, après un samedi sur la route.

Les participants ont commencé par un rallye de la ville de Marseille en petits groupes, en passant par plusieurs quartiers divers et variés, où un animateur les attendait avec une énigme à résoudre.





Les jours d'après, les échanges sur le volontariat ont continué, avec un système de baromètre par exemple, ou encore une bourse de la mobilité. Les volontaires présents ont donc pu rencontrer d'autres personnes avec des contrats de volontariat différents, s'informer sur les possibilité de mobilité par la suite...





Enfin, 4 volontaires français ont fait découvrir leur structure, des centres sociaux, au reste du groupe, avant d'aller passer la soirée au bowling tous ensemble !







Cet échange s'est terminé par une soirée mêlant exposition des produits finaux du groupe, jeux collectifs, musique et bonne humeur.

Entretien avec Quentin Leroux, en Service Civique International en Palestine

1- D’ou viens–tu ? De quelle origine es-tu ?

Je m’appelle Quentin LEROUX, je suis Marseillais depuis que je suis arrivé en France à mes 10 ans.

Je viens d’être diplômé  d’un Master en Management international et je m’apprête à partir en SCI en Palestine.

2- Comment t’est arrivée l’idée de faire un Service Civique et pourquoi cette mission ?

Je ne connaissais pas le SCI avant que je vois une publicité sur Youtube, cela m’a interpellé et j’étais curieux de savoir de quoi il s’agissait, donc je me suis rendu sur le site du SCI, et c’est là ou j’ai découvert « Une Terre Culturelle » ainsi que la mission en Palestine, qui est tombée parfaitement dans mes projets et dans les timing.

J’ai toujours été sensible au conflit Israélo-Palestinien et ce projet me permettra de me familiariser avec la situation en Palestine, et les aider du mieux que je puisse.

3- Connais-tu le mouvement associatif  ? Si oui qu’a t-il apporté dans ta vie ?

Je n’ai eu qu’une expérience de bénévole dans une association à Montevideo qui favorise l’intégration des enfants dans les quartiers les plus marginaux de la ville, et j’ai aussi été militant à Amnesty il y a 3 ans.

Cela m’a beaucoup encouragé à travailler dans le secteur social mais j’aimerais le faire à plus grande échelle à travers des ONG internationales et des OL.

4- Penses-tu qu’en Palestine, tu auras une belle expérience ?

Je suis sûr que cela va être intéressant et j’espère contribuer au maximum à travers l’association UAWC (l’association d’accueil).

La situation politique est très instable et c’est justement une expérience que je recherche, pour mes compétences futures.

COOPERATION INSTITUTIONNELLE

Du 08 au 12 Décembre 2015, s'est tenue une rencontre de coopération et d'évaluation avec les partenaires de notre association (Allemagne, Espagne, et Turquie). la rencontre s'est déroulée à Marseille.
Le but de cette rencontre est de partager les expériences, les bonnes pratiques, et  les méthodes interculturelles  apprise au fil du temps et de l'exercice de la formation et l'animation interculturelles.
Pendant cette rencontre, il s'agissait donc, de reprendre ces articulations de base et de voir comment les améliorer et  les formaliser, ainsi que les outils et méthodes nécessaires à transmettre aux différentes équipes, qui leurs permettra de mettre en place un échange de jeunes avec les particularités de chaque publique.

les points principaux qui ont été traité lors de cette rencontre sont:

•  Revoir les contenus des projets, tout en réfléchissant au processus formateur, en échangeant notamment sur les méthodes pédagogiques et créatives valorisant la diversité identitaire et culturelle;
• Poser les bases de ce qui pourrait devenir des outils ou des documents écrits, afin de cadrer le côté conceptuel des projets de jeunes et faciliter l'intégration de nouvelles personnes dans une équipe;
• apporter une réflexion communes sur la mutualisation des compétences, connaissances et ressources; dans le but de créer une collaboration permanente entre les associations, afin de faciliter certaines taches comme la recherche des participant-e-s;
• Penser au développement de nouveaux projets communs pour l'exercice 2016/2017

A l'issu de cette rencontre, les participants sont sortis avec des résultats pour effectuer leurs mission au sein de leurs structures respectives ainsi que pour animer la coopération entre ces structures:

• Mise en place de nouvelle méthodologie qui sera utilisée dans les activité  d'apprentissage interculturelle et échanges de jeunes; 
• définition des priorité de travail fait a l"égard des jeunes de l'OFAJ (public, thématique; méthode..); 
• les partenaires connaissent leurs rôle dans l'encadrement  et l'accompagnement des jeunes; 
• des cycles de travail avec les jeunes ont été établi lors de cette rencontre

cette rencontre était très riche en échange, les liens de partenariat ont été consolider grâce a l'évaluation du travail effectuer ensemble dans le cadre de cette coopération aussi l'évaluation des activité lors de la rencontre a la fin de chaque journée.

Ce projet est soutenu par:

                     

Témoignage de Damien Narcy, en Service Volontaire Européen en Turquie

J’effectue un SVE de 6 mois dans une ferme écologique en Turquie, « Dedetepe ». Je suis passé par le biais de l’association « Une Terre Culturelle » pour préparer ce projet. La ferme est décrite comme étant entièrement écologique, végétarienne et en harmonie avec la nature l’entourant. L’été elle accueille des vacanciers turcs désireux de faire un break pour vivre quelques jours dans cet environnement propre au repos et a la réflexion. À partir de septembre, la ferme devient plus calme. Les principales activités sont la rénovation du lieu ainsi que la récolte des olives.

Je quitte donc ma vie plutôt urbaine pour apprendre de cette ferme. Mes attentes avant de partir étaient les suivantes : pouvoir décrocher du monde « technologique » dans lequel je vivais en France, me dépayser totalement en changeant mon mode de vie et bien sûr apprendre de la nature et de ses bienfaits, de la ferme et de ses activités et par conséquent de moi-même. J’attends de cette expérience un changement de point de vue vis-à-vis de mon quotidien ainsi qu’une meilleure compréhension de la nature et des animaux quoi m’entourent.

Avant de partir de France, je voyais ce lieu comme une ferme conviviale aux allures de club de vacances, ayant comme gérants des turcs parlant couramment anglais et ayant l’habitude d’accueillir des volontaires car la ferme se dit aussi ouverte aux personnes effectuant des woofing. J’espérais également un emploi du temps remplis d’expériences enrichissantes, m’enseignant l’art et la manière de vivre en autarcie dans une ferme.

Cela fait désormais deux mois que je suis volontaire à plein temps à la ferme. Je vis donc dans une belle et authentique cabane en bois au milieu de la nature. Le dépaysement que j’attendais est au rendez-vous. La télévision, le réfrigérateur, l’eau potable courante, l’électricité à volonté ne sont ici que lubies. Le travail est également comme il était décrit : intensif quelques fois, ou inexistant d’autres comme les jours de pluies. J’apprends à cultiver la terre, à m’occuper des animaux présents : poules, chiens, chats, cheval… j’apprends à vivre chaque jours un peu plus près de la nature et de ses bienfaits. Je n’ai pas à regretter ma vie en France car je n‘ai besoin de rien de plus ici. J’ai eu la surprise d’être accueillit par une famille franco turque, ce qui facilite donc la compréhension. Une famille turque vit également avec nous, et nous voyons sans arrêt de nouveaux volontaires, venant de pays différents.

Mon expérience continue, les jours passent vite et ne se ressemblent jamais. J’espère par la suite pouvoir être de plus en plus autonome, tout en restant activement présent à la ferme.

Projet soutenu par l'EACEA