Du 14 au 21 décembre a eu lieu la formation "Journalistes sans frontières", à Tanger – Maroc.
23 jeunes journalistes se sont réunis afin de se pencher sur le thème des migrations par des méthodes créatives et pédagogiques. Pour ce faire, ils ont réalisés des courts-métrages vidéo ou reportages radio en petit groupe permettant de pratiquer les techniques journalistiques et de se questionner sur les migrations par l'échange interculturel.
Dès le début de cette rencontre, Mouad Hachri, le coordinateur général de l'association Chifae, a exposé les grandes lignes de migrations propres à Tanger.
Les participants ont également pu visiter des structures en petits groupes. Le premier s'est rendu à Cap Radio, une des radios marocaines privées les plus écoutées. Ils ont été accueillis par une participante qui y travaille en tant que programmatrice. Le second groupe a visité une maison communautaire de jeunes, l'association Darna, qui accueille des jeunes en difficulté sociale et propose des formations professionnelles. Pour finir, le troisième groupe s'est rendu à l'association Atfal el ghiwan qui promeut la musique populaire marocaine auprès des jeunes comme outil de sensibilisation à l'éducation citoyenne.
23 jeunes journalistes se sont réunis afin de se pencher sur le thème des migrations par des méthodes créatives et pédagogiques. Pour ce faire, ils ont réalisés des courts-métrages vidéo ou reportages radio en petit groupe permettant de pratiquer les techniques journalistiques et de se questionner sur les migrations par l'échange interculturel.
Dès le début de cette rencontre, Mouad Hachri, le coordinateur général de l'association Chifae, a exposé les grandes lignes de migrations propres à Tanger.
Les participants ont également pu visiter des structures en petits groupes. Le premier s'est rendu à Cap Radio, une des radios marocaines privées les plus écoutées. Ils ont été accueillis par une participante qui y travaille en tant que programmatrice. Le second groupe a visité une maison communautaire de jeunes, l'association Darna, qui accueille des jeunes en difficulté sociale et propose des formations professionnelles. Pour finir, le troisième groupe s'est rendu à l'association Atfal el ghiwan qui promeut la musique populaire marocaine auprès des jeunes comme outil de sensibilisation à l'éducation citoyenne.
Au cours de cette formation, les participants ont été chargés d'un projet, la réalisation d'un reportage audio ou vidéo lié à la migration. Les productions ont été partagées lors d'une soirée de diffusion afin d'échanger avec un public plus large.
Outre la production d'un projet journalistique et d'une réflexion sur les migrations, les participants ont également dû relever le défi de l'échange linguistique.
Ainsi, chaque matin ou en début d'après-midi, une animation linguistique était organisée pour que chacun puisse apprendre quelques mots de la langue d'un autre. Ce type d'activité est un bon moyen pour les participants de faire connaissance et donc d'intégrer une bonne dynamique au groupe pour le reste de la rencontre.
"Je pense que cette expérience m'a sensibilisé à l'importance des langues dans la communication et que seule la compétence technique n'est pas suffisante. Après cette expérience, je vais me lancer dans l'apprentissage des langues."
"Le travail journalistique en groupe tri-national a eu une grande importance pour moi. D'une part parce que nous avions de grandes difficultés à communiquer, et je me suis rendue compte qu'il s'agissait de beaucoup plus que de se comprendre verbalement. J'ai ainsi appris beaucoup en lien avec le contexte interculturel."
"J'ai avant tout beaucoup appris sur moi-même. La diversité des parcours professionnels m'a encouragé pour mon propre avenir. Je me suis rendu compte de la multitude d'opportunités qui s'offrent à nous."
Puis, le temps fut venu de remballer les débardeurs et les lunettes de soleil pour rentrer célébrer les fêtes de fins d'années en France.
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Aurélie Diego
