(Traduction allemande en bas // Deutsche Übersetzung unten)
Patrick Pulsfort, volontaire en VFA |
Me voilà installé à Marseille et intégré à l’équipe
de l’association Une Terre Culturelle
depuis 5 mois. Presque la moitié de mon volontariat s’est déjà passée. C’est
aussi le cas pour de nombreux autres jeunes allemands effectuant d’autres
missions dans le cadre du Volontariat Franco-Allemand (VFA) partout en France. À
cette occasion, l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) nous a tous
invités dans un château près de la ville de Limoges afin de passer une semaine
à échanger et à témoigner de nos expériences très variées.a
Le lieu du séminaire, un ancien château bien isolé
du monde rapide, a été propice au repos. Tous les volontaires pouvaient ainsi
prendre de l’air frais et retrouver, si nécessaire, un nouvel élan pour leur
mission. Moi-même, j’ai été surpris de voir que nos expériences sont tellement
différentes alors que nous effectuons tous le même programme.
Certes, le caractère du volontaire joue un rôle
important pour l’évolution de sa mission, mais la structure d’accueil doit
également être prête à mettre les mains dans la pâte. J’ai été déçu de voir
que, même après 5 mois, quelques volontaires n’avaient pas d’autres tâches que
de couper des légumes et que leurs collègues ne se souvenaient toujours pas de
leurs prénoms. Au cours de ce séminaire, le groupe a mis l’accent sur le fait
que le VFA représente un engagement volontaire. D’une part, cela implique que
notre bonne volonté au sein de la structure d’accueil soit évidente ;
d’autre part, cela implique que nous devons quand même créer la mission à notre
goût puisque l’engagement doit être quelque chose qu’on fait volontiers.
Durant la pluvieuse semaine, plusieurs ateliers de
développement personnel ont été mis en place par les animateurs de l’OFAJ et
par nous-mêmes. Pour souligner l’engagement au profit de la société, nous avons
aidé un agriculteur un après-midi à réaliser plusieurs tâches sur sa ferme.
Quel énorme gain de temps pour lui ! Il a été très reconnaissant.
Randonnée dans les ruines d'un ancien château |
Je suis rentré à Marseille pour les 7 dernier mois
de mon VFA. À force d’avoir tellement parlé de l’après volontariat, je n’ai pas
encore le sentiment d’être bien rentré. Mes pensées circulent encore autour des
amis retrouvés et des futures études en Allemagne.
Unterschiedliche Blicke und Realitäten im
Deutsch-Französischen Freiwilligendienst
Seit nunmehr 5 Monaten wohne ich in Marseille und
habe mich integriert in das Team vom Verein Une
Terre Culturelle. Fast die Hälfte meines Freiwilligendienstes ist somit
vorbei. Dies ist auch der Fall von vielen weiteren jungen Deutschen, die
überall in Frankreich eine Mission im Rahmen des Deutsch-Französischen
Freiwilligendienstes (DFFD) absolvieren.
Zu diesem Anlass hat uns das Deutsch-Französische Jugendwerk (DFJW) in ein Schloss nahe der Stadt Limoges eingeladen,
um uns gemeinsam eine Woche lang über unsere sehr unterschiedlichen Erfahrungen
auszutauschen.
Der Seminarort – ein altes Schloss, abgelgen von
der schnellen Welt – lud zum Entspannen ein. Alle Freiwilligen konnten somit
Frischluft tanken und, falls nötig, neuen Schwung für ihre Mission finden.
Ich selbst war überrascht, dass unsere Erfahrungen sich derart unterscheiden,
obgleich wir alle das selbe Programm absolvieren.
Natürlich, der Charakter des Freiwilligen spielt
eine wichtige Rolle für die Entwicklung seiner Mission, aber die
Aufnahmestruktur muss ebenso zum Anpacken bereit sein. Es hat mich enttäuscht
zu sehen, dass selbst nach fünf Monaten
einige Freiwilligen keine anderen Aufgaben als Gemüseschneiden haben und dass
ihre Kollegen sich noch immer nicht an ihre Vornamen erinnern. Während dieses
Seminares hat die Gruppe betont, dass der DFFD für ein freiwilliges Engagement
steht. Einerseits bedeutet dies, dass unsere Hilfsbereitschaft in der
Aufnahmestruktur selbstverständlich ist; andererseits bedeutet dies, dass wir
nichtsdestotrotz unsere Mission nach unserem Geschmack gestalten sollen, da ja
Engagement etwas sein sollte, das man gern macht.
Im Laufe der regnerischen Woche wurden von den
Gruppenleitern des DFJW und von uns selbst mehrere Kurse für persönliche
Entwicklung veranstaltet. Um das soziale Engagement zu unterstreichen, haben
wir an einem Nachmittag einem Bauern bei mehreren Aufgaben auf seinem Hof geholfen.
Welch riesige Zeitersparnis für ihn! Er
war sehr dankbar.
Ich bin zurückgekehrt nach Marseille für die sieben
letzten Monate meines DFFD. Da wir so viel über die Zeit nach dem
Freiwilligendienst gesprochen haben, habe ich noch nicht das Gefühl, wieder
richtig zurück zu sein. Meine Gedanken kreisen noch um meine wieder gesehenen
Freunde und um mein künftiges Studium in Deutschand.
Patrick Pulsfort