Au mois de février, du 15 au 22 pour être plus précise, a eu lieu la phase "Francfortoise" de la formation de base franco-allemande certifiée par l'OFAJ montée entre UTC et le BDP Francfort. L’objectif de ce séminaire est de donner aux futurs animateurs et animatrices d’échanges interculturels et internationaux les outils et connaissances nécessaires à la mise en place de tels projets. La phase "Marseillaise" de ce cycle de formation sans cesse renouvelé se déroulera en juin prochain.
Il y a de ça quelques semaines, 16 participants français et allemands ont plié bagages pour se retrouver à Francfort.
Parmi les français, 4 volontaires d'UTC ont choisi de participer à cette rencontre dans le cadre de la formation civique et citoyenne du Service Civique.
Une fois que les gros pull, collants, bonnets et écharpes furent fourrés dans les valises des marseillais (persuadés de faire une expédition dans le grand Nord), le voyage pouvait débuter !
8h de trains, 5 sandwichs et multiples playlist plus tard, l'équipe d'Une Terre Culturelle arriva à "Mainhattan" impatients de rencontrer le reste du groupe et d'entamer cette semaine prometteuse en terme d'apprentissage et d'expérience.
Chaque matinée commençait par une animation linguistique allant du simple "Bonjour, ça va? Hallo wie geht's?", aux parties du corps en passant par les nombres ou les déplacements.
Les deux premiers jours furent dédiés à la présentation du programme, de la certification, des structures organisatrices (l'OFAJ, le BDP et UTC) et bien sûr à mieux connaître les autres participants. Pour ce faire différentes activités nous ont été proposées.
Premièrement afin de retenir les prénoms de tous de façon ludique, il y a plusieurs techniques : répéter chaque prénom en y associant un geste ou rythme (attention bonne mémoire requise !), se placer par ordre alphabétique et bien d'autres…
Une fois cette étape franchie, on peut approfondir un peu plus. Evidemment, il y a le traditionnel tour de table mais pour rendre ça un peu plus dynamique nous avons constitué des binômes et réaliser "un avis de recherche" de son partenaire. Pour finir, on dessine son portrait et on laisse les autres découvrir sa fiche de présentation.
10 bonnes raisons de faire un échange |
Afin de se mettre doucement dans le bain, l'équipe de formateurs nous a proposé de chercher en petit groupe binationaux "10 bonnes raisons de réaliser un échange de jeunes". Après une réflexion commune, chaque groupe a présenté son travail au reste de l'équipe.
Le soir venu, nous avons organisé une soirée interculturelle avec au menu des plats typiques de la région de chaque participants. Dans une ambiance conviviale où les différents accents s'entremêlaient, nous avons eu le plaisir de partager des saveurs, des anecdotes, des musiques, des danses et surtout beaucoup de rires.
Le lendemain, chaque participant armé de sa plus grande motivation était prêt à vivre la suite de l'expérience et à ce stade là, nous avions tous compris que la chaleureuse équipe de formateurs nous réservait un programme plein de surprises.
Nous avons donc continuer à en apprendre plus les un des autres en réalisant en petit groupe une frise biographique de nos parcours respectifs. A la guise des groupes, on retrouvait les expériences marquantes de chacun en dessin, en mots, au fil des gommettes, avec humour ou émotion.
Différents jeux comme le bâton magique ou le Barnga Casino nous furent proposés. Nous n'en diront pas plus car pour ceux qui ne sont pas adeptes tout l'intérêt réside dans l'effet de surprise. N'allons donc pas leur gâcher le plaisir enfantin mais enrichissant du mystère qui se résout comme une étincelle qui prend feu.
On poursuivit notre apprentissage interculturel en cherchant une thématique et des objectifs que l'on pourrait apporter à un échange de jeunes. De nouveau en petit groupe binationaux, en plus de mener une réflexion sur l'interculturalité nous la vivons pleinement. En effet, l'enjeu est de parvenir à communiquer en dépit des barrières linguistiques, d'apporter son opinion tout en prenant compte des grilles culturelles différentes et de la richesse du propos de l'autre.
Au plus le séjour avançait, au plus la dynamique du groupe se renforçait. Chacun apportait sa touche, son avis ou tout simplement son énergie au profit de la formation. Durant les temps formels comme durant les temps plus informels, les participants prenaient plaisir à échanger. Ainsi, autour d'un jeu (mention spécial à La Tarantule), d'une boisson, d'une guitare ou autres, chaque moment était une bonne occasion pour partager avec l'Autre.
Nous avons donc continuer à en apprendre plus les un des autres en réalisant en petit groupe une frise biographique de nos parcours respectifs. A la guise des groupes, on retrouvait les expériences marquantes de chacun en dessin, en mots, au fil des gommettes, avec humour ou émotion.
Différents jeux comme le bâton magique ou le Barnga Casino nous furent proposés. Nous n'en diront pas plus car pour ceux qui ne sont pas adeptes tout l'intérêt réside dans l'effet de surprise. N'allons donc pas leur gâcher le plaisir enfantin mais enrichissant du mystère qui se résout comme une étincelle qui prend feu.
On poursuivit notre apprentissage interculturel en cherchant une thématique et des objectifs que l'on pourrait apporter à un échange de jeunes. De nouveau en petit groupe binationaux, en plus de mener une réflexion sur l'interculturalité nous la vivons pleinement. En effet, l'enjeu est de parvenir à communiquer en dépit des barrières linguistiques, d'apporter son opinion tout en prenant compte des grilles culturelles différentes et de la richesse du propos de l'autre.
Au plus le séjour avançait, au plus la dynamique du groupe se renforçait. Chacun apportait sa touche, son avis ou tout simplement son énergie au profit de la formation. Durant les temps formels comme durant les temps plus informels, les participants prenaient plaisir à échanger. Ainsi, autour d'un jeu (mention spécial à La Tarantule), d'une boisson, d'une guitare ou autres, chaque moment était une bonne occasion pour partager avec l'Autre.
Travail de groupe |
Règles de base, ça dégaze ! |
Échanger et apprendre, objectif rempli mais à l'air libre c'est pas mal aussi. A vos chaussures, manteaux et courage, partons découvrir la ville !
Pourquoi du courage me direz-vous? Et bien parce que rien n'est facile ici, et ce n'est pas une simple promenade qui nous attendait mais un véritable rallye avec des défis à relever. Pour autant n'allez pas croire que nos formateurs aient tiré profit de cette épreuve, ils nous ont laissé le plaisir (sadique?) de nous attribuer mutuellement les missions à remplir au cours de l'après-midi.
C'est ainsi que certains ont du faire du troc d'objets avec les passants, un spectacle dans la rue, retrouver les ingrédients de la choucroute, apprendre des chansons dans la langue de l'autre etc… (J'ai donc la fierté d'ajouter "Chante la danse des canards en allemand" dans la case compétences de mon CV)
La matinée suivante, nous nous sommes séparés en deux groupes pour visiter deux structures.
Le premier groupe s'est rendu à quelques pas des locaux du BDP, dans les atelier de Naxos et le second dans un centre social de Gallus, quartier populaire où 90% de la population est issue de l'immigration.
Ces deux structures travaillent avec les jeunes soit en utilisant les arts plastiques et notamment les graffitis pour Naxos soit la photo et la vidéo pour le centre social.
Dans les deux cas, des travailleurs sociaux encadrent les jeunes et les accompagnent dans leurs projets et ambitions. Ainsi, ces visites ont permis aux participants de découvrir de façon concrète des projets construits avec des jeunes, l'organisation que cela requiert, les enjeux de financement et autres contraintes…
L'après midi était libre, certains ont en profité pour visiter, faire du shopping ou la sieste, bref se faire plaisir.
Après avoir bien pris l'air au cours de ces deux jours en extérieur, il était temps de revenir à une effervescence de réflexions et une poussée de créativité. Notre mission, si nous l'acceptions, était donc de simuler une préparation d'échange de jeunes en déterminant des objectifs desquels découlerait un programme.
Une fois terminé, nous avons affiché nos différents projets et discuté des propositions de chaque groupe.
Sans l'avoir vu venir, nous en étions déjà à la dernière journée. Ceux ayant déjà suivi la première phase de la formation ont reçu leur certification suite à un entretien, quant aux autres ils ont pu partager leurs ressentis et leur opinions sur le déroulement de cette semaine. Dans l'ensemble, l'équipe a récolté beaucoup de positif sur cette expérience qui se poursuivra pour la plupart en juin à Marseille.
Pour finir, nous avons pu profiter tout au long de la semaine de bons repas qu'ils soient cuisinés par les participants ou en extérieur. Ce sont des moments informels qui permettent aux participants de lier des affinités et amènent le groupe à mieux vivre la formation.
Autre activité participant à ça, le jeux de "L'ami secret". Chaque participant se retrouve l'ami secret d'un autre et doit redoubler d'attentions envers lui tout au long de la semaine mais de façon anonyme. Entre plaquettes de chocolat, mots doux, origamis, chanson d'amour et surtout beaucoup de spéculations, les participants ont finit par tisser une certaine complicité entre eux.
Enfin, au vu des nombreux bavards constituants le groupe et des flambées de discussions qu'ont provoqué certaines activités, on peut remercier le courage et le souffle de notre interprète !
Le premier groupe s'est rendu à quelques pas des locaux du BDP, dans les atelier de Naxos et le second dans un centre social de Gallus, quartier populaire où 90% de la population est issue de l'immigration.
Ces deux structures travaillent avec les jeunes soit en utilisant les arts plastiques et notamment les graffitis pour Naxos soit la photo et la vidéo pour le centre social.
Dans les deux cas, des travailleurs sociaux encadrent les jeunes et les accompagnent dans leurs projets et ambitions. Ainsi, ces visites ont permis aux participants de découvrir de façon concrète des projets construits avec des jeunes, l'organisation que cela requiert, les enjeux de financement et autres contraintes…
L'après midi était libre, certains ont en profité pour visiter, faire du shopping ou la sieste, bref se faire plaisir.
Après avoir bien pris l'air au cours de ces deux jours en extérieur, il était temps de revenir à une effervescence de réflexions et une poussée de créativité. Notre mission, si nous l'acceptions, était donc de simuler une préparation d'échange de jeunes en déterminant des objectifs desquels découlerait un programme.
Une fois terminé, nous avons affiché nos différents projets et discuté des propositions de chaque groupe.
Sans l'avoir vu venir, nous en étions déjà à la dernière journée. Ceux ayant déjà suivi la première phase de la formation ont reçu leur certification suite à un entretien, quant aux autres ils ont pu partager leurs ressentis et leur opinions sur le déroulement de cette semaine. Dans l'ensemble, l'équipe a récolté beaucoup de positif sur cette expérience qui se poursuivra pour la plupart en juin à Marseille.
Pour finir, nous avons pu profiter tout au long de la semaine de bons repas qu'ils soient cuisinés par les participants ou en extérieur. Ce sont des moments informels qui permettent aux participants de lier des affinités et amènent le groupe à mieux vivre la formation.
Autre activité participant à ça, le jeux de "L'ami secret". Chaque participant se retrouve l'ami secret d'un autre et doit redoubler d'attentions envers lui tout au long de la semaine mais de façon anonyme. Entre plaquettes de chocolat, mots doux, origamis, chanson d'amour et surtout beaucoup de spéculations, les participants ont finit par tisser une certaine complicité entre eux.
Enfin, au vu des nombreux bavards constituants le groupe et des flambées de discussions qu'ont provoqué certaines activités, on peut remercier le courage et le souffle de notre interprète !
" La situation qui m'a le plus marquée au cours de ce séminaire a été la simulation de création d'un projet. Ça nous a donné une idée de comment monter et organiser un échange interculturel." Rémi, volontaire à Felix Pyat.
"Le repas interculturel préparé par tous était selon moi le moment le plus interculturel, où tout le monde a participé, selon ses capacités.
Le plat n'était plus d'un pays mais fait des mains de plusieurs cultures. l'investissement de chacun a favorisé une soirée superbe, avec des plats et des boissons délicieusement multiculturels. Et enfin, une soirée d'enfer autour de chants, de bières, de blagues et de bonne humeur!" Gaëlle, volontaire au centre social de Baussenque
"Cette formation m'a apporté des méthodes pour pouvoir animer un groupe, des jeux, de la confiance pour prendre la parole, la pratique du travail en équipe, des connaissances sur la nature d'un échange interculturel etc…" Yael, volontaire au centre social Mer et Colline.
"Le repas interculturel préparé par tous était selon moi le moment le plus interculturel, où tout le monde a participé, selon ses capacités.
Le plat n'était plus d'un pays mais fait des mains de plusieurs cultures. l'investissement de chacun a favorisé une soirée superbe, avec des plats et des boissons délicieusement multiculturels. Et enfin, une soirée d'enfer autour de chants, de bières, de blagues et de bonne humeur!" Gaëlle, volontaire au centre social de Baussenque
"Cette formation m'a apporté des méthodes pour pouvoir animer un groupe, des jeux, de la confiance pour prendre la parole, la pratique du travail en équipe, des connaissances sur la nature d'un échange interculturel etc…" Yael, volontaire au centre social Mer et Colline.
Aurélie Diego